Chapelle Beaurepaire

chapellesandco_chapellebeaurepaire_façadeLocalisation : ROUBAIX, Rue Monge

Date : 1812, 1904

Vocable : Notre-Dame de Grâces

Fête : 24 septembre

Etat : Bon - Restaurée en 2017 dans le cadre des festivités "5 ans - 5 Events"

Parrainage : Mme Ghislaine CAU

 

Historique :

La Chapelle doit son nom à l’importante "Ferme de Beaurepaire" que la famille DELANNOY occupa depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle, quand les terres se sont bâties d’usines.

En 1812, une première chapelle fut érigée par la famille de fermiers. Ce premier édifice était tout simple, de plan carré en brique avec une petite toiture pentue en ardoises surmontée d’une simple croix en fer.

L’histoire familiale raconte l’origine de la chapelle, la famille DELANNOY avait un fils, né en 1807, qui était affligé d’une difformité de la jambe droite  ce qui l’empêchait de marcher. Ses parents, Pierre DELANNOY et Félicité DEREUMAUX, voyant échouer les efforts des chirurgiens de l’époque, firent vœu, si l’enfant venait à marcher, d’élever sur les terres de leur cense, une chapelle en l’honneur de Notre-Dame de Grâces. Peu de temps après, le fils marcha et les parents firent, en 1812, construire la chapelle promise à la Sainte Vierge.

Ce modeste sanctuaire devint rapidement l’objet de la dévotion des habitants du voisinage et bien des grâces y furent sollicitées et obtenues de la Sainte Vierge qu’on y invoquait jamais en vain.

Les marchands ambulants qui autrefois prenaient leurs quartiers d’hiver aux environs de la ferme, priaient souvent au seuil de cette chapelle et déposaient dans le tronc qui y était fixé, des offrandes parfois importantes en reconnaissance du succès obtenu dans leur "campagne" de l’été.

La "Chapelle Beaurepaire" était autrefois, quand l’église Saint-Martin était encore la seule paroisse de la ville, le but de la procession des Rogations, qui s’y arrêtait et s’y clôturait. Sous les arbres, au bord des fossés qui entouraient entièrement la ferme, les fidèles qui avaient effectué le long parcours de cette procession, s’asseyaient pour se reposer et prendre une petite collation avant de prendre le chemin du retour, tandis que les censiers offraient au clergé une hospitalité toute chrétienne.

En 1904, la Chapelle fut démolie mais la Statue fut transportée dans un nouveau sanctuaire de taille beaucoup plus modeste aménagé dans la façade de la fabrique "MOTTE & BLANCHOT", à dix mètres environ de son ancien sanctuaire.